Ayamonte
Dernière localité de la province, située au bord du Guadiana, frontière avec le Portugal, sur un terrain brisé, rocailleux, plein de talus et buttes. Une partie de son territoire municipal se trouve à l'intérieur du Site Naturel des Marais de Isla Cristina.
La ville, de tradition marinière et seigneurial, conserve des vestiges de toutes les époques; entre autres, les ruines du château romain (actuellement Parador de Tourisme) duquel on domine le vieux village, médiéval et rural, et le nouveaux, marin et commercial. L'emplacement de la ville est privilégié, avec un port intérieur à l'abri de tous les vents et un vaste réseau de communications.
Parmi les édifices les plus intéressants il faut surtout noter l'Église Nuestra Señora de las Angustias, l'Église Paroissial du Salvador, l'Église San Francisco et les maisons de indianos.
Histoire
L'origine de son nom vient du mot grec Anapote qui veut dire "au-dessus du fleuve". Cette localité a été habité depuis l'àge du bronze.
Pendant l'époque romaine elle fut appelée Ostium Fluminis Anae. Les seuls vestiges de cette époque sont les ruines d'une forteresse.
La conquête chrétienne fut réalisée au 13e siècle par Sancho II de Portugal, qui céda la ville à l'Ordre de Santiago.
Sous le traité de Badajoz, elle fut incorporée à la couronne de Castille, et par la suite Alphonse XI la céda au comté de Niebla en 1335.
La ville passa sucessivement de la domination castillane à la portugaise jusqu'à ce qu'elle fut rattachée au Comté de Niebla. Quelques années plus tard le Marquisat de Ayamonte fut constitué.
En 1664 la localité reçut de Philippe IV le titre de Villa por Real Privilegio (ville par prérogative royal).
Elle joua un rôle important lors de la guerre d'Indépendance.
En 1992 le pont qui relie l'Espagne et le Portugal fut achevé. Jusqu'à ce moment là, pour aller au Portugal il fallait passer par Ayamonte et prendre un bac, qui fonctionne toujours malgré le pont.
Personnages célèbres
Antonio Gómez Fen, peintre.
Rogelio Buendía Abreu, poète, écrivain et journaliste.
Joaquín et Rafael González Sáenz, peintres.
Rafael Oliva, peintre.
